Découvrir que son siège de voiture présente un trou à cause d’une brûlure de cigarette, d’une égratignure ou déchirure, n’est jamais plaisant, voire contrariant. Ce type de déconvenue engendre inévitablement des frais, dont on se passerait bien.

La déchirure d’un siège, surtout quand celle-ci est grande, peut très rapidement s’étendre, à tel point que si vous n’en prenez pas soin au plus vite, vous n’aurez d’autres choix que de remplacer totalement la coiffe. Heureusement, il existe différentes techniques pour remettre en bon état le revêtement d’un siège.

Plusieurs écoles…

Aujourd’hui, il est possible de procéder à la réparation de trous de plusieurs manières, chacune présentant ses avantages et ses inconvénients, qu’il s’agisse de tissu, similicuir ou cuir. Dans cet article, seuls trois processus seront évoqués : le rebouchage, la réalisation d’un pli, le remplacement de la matière…

Méthode 1  : le rebouchage

Solution la plus économique, cette technique consiste à (évidemment) reboucher le trou de la coiffe du siège et regarnir ce dernier. L’étape suivante consiste à colorer la partie réparée sur la base d’un nuancier qui permet de reproduire un large spectre de couleurs de siège, avec ou sans motif.

Si le résultat peut être quasiment invisible à l’œil nu, il est peut aussi être totalement inesthétique. Par ailleurs, cette technique, à l’instar de la pose de mastic en carrosserie, ne peut être 100% pérenne et est contraint par la taille du trou (généralement inférieur à 4 centimètres).

Méthode 2 : la réalisation d’un pli

Solution plus coûteuse, elle consiste à décoiffer le siège, en découdre la zone endommagée pour y créer un pli par couture afin de totalement masquer le trou. Ensuite, il est nécessaire de réassembler les différents éléments qui constituent la coiffe pour rhabiller le siège. L’opération rends totalement invisible la présence d’un trou et garantie la pérennité de la réparation.

Vous trouverez un exemple de réalisation avec un avant/après dans le menu « Prestations » en bas de page.

Cependant cette technique demande de reproduire le pli par symétrie sur le second siège avant ou la seconde demi-banquette arrière et modifie légèrement l’esthétique du siège. Par ailleurs, cette technique est régie par deux contraintes majeures : l’emplacement du trou (du fait, par exemple, du capteur de présence) et le surplus de revêtement laissé lors de la conception du siège.

Méthode 3 : le remplacement de la matière

Solution la plus onéreuse, elle aussi la plus pérenne et celle qui vous garantira de conserver toute l’esthétique de votre siège conformément aux codes du constructeur. Cette technique consiste à découdre la zone endommagée et à la remplacer par un revêtement neuf, que votre professionnel aura à cœur de trouver et de vous proposer. Vous repartez sur une base rénovée selon les bonnes pratiques et sans la moindre trace d’une quelconque intervention.

Quelle méthode retenir et choisir ?

Avant toute chose, ne vous lancez pas seul dans une réparation de trou ou déchirure de siège avec de pseudo kits de réparation qui peuvent se vendre par-ci, par-là. Privilégiez l’intervention d’un professionnel, quelque soit la méthode de réparation retenue.

S’il en faut pour tous les budgets, La Fabrique du Sellier ne peut que vous recommander les méthodes 2 et 3 décrites précédemment, qui sont très probablement les plus durables, mais qui demandent d’investir un budget plus conséquent.

En cas de doute ou si vous avez besoin d’un conseil, n’hésitez pas à me contacter. Je procéderai avec vous à l’expertise de la pièce à réparer et vous expliquerai plus en détails ma méthode de travail.